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이지 오쇼아 저 | 만들래
전 세계인이 가장 사랑하는 도시 파리를 나만의 감성으로 물들일 수 있는 색다른 컬러링북이 출간됐다.
컬러링북 ‘봉주르 프랑스’는 고흐를 비롯해 많은 화가와 시인들이 모여들었던 ‘몽마르트르 언덕’, 로트랙 그림의 배경이 된 댄스홀 ‘물랭루주’, 헤밍웨이가 자주 찾으며 작품을 구상했던 파리의 노천카페 ‘레 뒤 마고’, 영화 ‘아멜리에’의 배경이 된 카페 ‘두물랑’, 기차역을 재건한 ‘오르세미술관’ 등 파리의 명소들을 이케아, 유니세프 등과 작업을 한 촉망 받는 젊은 아티스트인 프랑스 화가 이지 오쇼화(Isy Ochoa)의 생생한 스케치로 담아냈다.
특히 스프링 제본을 적용해 완벽한 펼침 작업이 가능하게 했고, 단단하고 두툼한 표지와 스케치북 질감의 내지로 드로잉의 묘미를 완벽하게 살려내고 있다. 완성한 페이지는 가볍게 뜯어 액자에 보관하기도 좋다.
‘봉 주르 프랑스’의 현대적이면서도 클래식한 스케치는 자유분방한 파리 곳곳을 활보하는 듯한 느낌이 고스란히 전해진다. 손이 가는 대로 색칠하다 보면 아티스트의 즐거움을 만끽할 수 있는 ‘봉주르 프랑스’는 온, 오프라인 서점에서 구매할 수 있다.
[출처] 본 기사는 조선닷컴에서 작성된 기사 입니다
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Je ne suis pas né esclave.
Je suis né homme libre
Dans un pays de soleil et de paix
Avec seule contrainte me méfier des carnivores.
La liberté alors je ne savais pas qu’elle portait un nom.
Sous l’arbre aux palabres
Les anciens jamais ne racontaient des histoires
Où l’homme noir
Traqué dans la forêt
Etait attaché comme antilope ou buffle
Et porté dans des bateaux de marchandise humaine.
Je ne suis pas né esclave.
Je m’enfuirais quoi qu’il arrive.
Je ne suis pas né pour les coups de bâton
Les chaînes et les privations
Pour que l’on viole mon épouse
Et fasse de mes enfants des prisonniers.
Ils ont voulu me punir
La première fois où je me suis enfui
Ils m’ont coupé une main
La seconde fois, les chiens m’ont pris un pied
Mais, boiteux
Je courais tant et tant
Dans la forêt des tourments, libre.
Libre.
Je voulais être libre.
Ils m’ont coupé la langue
Mais cela ne suffisait pas à me couper les ailes.
Certains essayèrent de blanchir leur peau
Au fil des générations
Cela voulait dire alliance avec les blancs
Tant que faire ce peut
Je ne m’y serais pas résolu.
Blanchir sa peau
Certes,
Mais cela ne voulait pas dire
Abolir ses traits perle d’Afrique.
Africain tu es né
Africain tu mourras
Que tu sois d’ici ou bien de là.
Sur cette terre
Tes racines sont profondément africaines
Avec une tête de zèbre tatouée
Dans ton cœur au sang vif.
Je ne suis pas né esclave.
Mes chaînes sont lourdes.
Tes chaînes ne sont plus aux chevilles
Elles ne coupent plus ton sang rebelle
Non,
Elles sont invisibles.
Elles te coupent la glotte
Quand tu es privé de nourriture
Elles te coupent la circulation
Quand dans la rue tu dors sur le banc de l’infortune
Elles te coupent la respiration
Quand dans la prison tu marches en long
En attendant la justice de l’homme blanc
Elles te cisaillent l’âme égarée
Quand tu prends l’insulte en pleine face
Elles te lient le cœur
Avec le barbelé de l’intolérance
Et le racisme qui te pend aux branches du saule
Du sacrifice
Scies ton cou aux veines si gonflées
Qu’elles s’étaient pourtant promis un jour de crier
Haut et fort :
Je ne suis pas né esclave !
Carole Radureau (05/01/2015)
Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons
http://cocomagnanville.over-blog.com/2015/01/je-ne-suis-pas-ne-esclave.html
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